jeudi 9 mars 2017

Meurtre de Miramont : l'autopsie renforce la thèse du crime passionnel suivi d'un suicide

Une rupture amoureuse semble bien être le ressort principal du drame de Miramont-d'Astarac. « Après l’autopsie, l’hypothèse privilégiée reste celle du crime passionnel », indique ce mercredi soir le procureur de la Républqiue d'Auch, Pierre Aurignac. L’autopsie des corps de Blandine Gabana et Pascal Biémouret a été pratiquée cet après-midi à l’Institut médico-légal de Toulouse. « Elle confirme le décès de ces deux personnes par arme à feu, reprend le procureur. Nous n’écartons aucune piste et menons l’enquête comme si un tiers était intervenu, mais l’hypothèse privilégiée reste celle selon laquelle le monsieur serait venu recoller les morceaux (avec son ex-compagne N.D.L.R.), aurait tué la dame par dépit et se serait donné la mort juste à côté du corps de celle-ci. Il n’y a pas d’éléments pour dire qu’il y aurait eu l’intervention d’un tiers, mais nous n’excluons rien. »
C’est lundi après-midi  que les corps sans vie de Blandine Gabana, 29 ans et Pascal Biémouret, 33 ans ont  été découverts dans un pavillon de Miramont-d’Astarac, un village proche de Mirande. L’aide-soignante de l’hôpital d’Auch, mère d’une fillette de 5 ans et l’employé d’un garage auscitain avaient vécu en concubinage.  Les gendarmes avaient été alertés par une membre de la famille Gabana, inquiète de n’avoir aucune nouvelle.

Expertise balistique ce jeudi

Jeudi, l’ingénieur de la police technique et scientifique de Toulouse doit réaliser des examens balistiques pour « vérifier les trajectoires des tirs, les  munitions, les distances de tirs…».
Autre volet de l’enquête menée par la gendarmerie de Mirande et la brigade de recherche du Gers : « l’environnement de l’homme comme de la femme, indique le procureur. Nous travaillons notamment sur la téléphonie pour bien éclaircir la situation, savoir ce qui a pu exactement se passer. » Reste aussi une inconnue : d’où vient l’arme retrouvée près des corps de Blandine et Pascal ? « Elle fait l’objet de recherches », confirme le procureur.

L’émoi à Saint-Puy

À Saint-Puy, d’où était originaire Pascal Biémouret, le maire Michel Labatut fait part de l’ « incompréhension totale » des habitants « par rapport à ce qui s’est passé. Pascal, que je connaissais très bien, était quelqu’un de très doux, de très équilibré. Personne ne comprend parce que de tels actes ne lui correspondent absolument pas. Ce n’est pas possible. Nous pensons aussi à ses parents, il faut les soutenir. Ils ont fermé le commerce qu’ils tiennent dans notre commune. Entre tout ce qui s’est passé et tout ce qui se dit, ça va être difficile à vivre. »
http://www.ladepeche.fr/communes/miramont-d-astarac,32254.html

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