«Il y a eu une attirance réciproque»
Leur relation n'est pas passée inaperçue et le jeune a vite été dépassé. Mais, dans cette histoire, personne n'a porté plainte. La jeune femme, titulaire d'une licence et d'un master en enseignement, a été limogée par l'institut. Le jeune, ainsi que d'autres résidents, a été également exclu un peu plus tard mais pour d'autres raisons.Leur relation consentie ne fait aucun doute pour le procureur de la République, Pascal Suhard. «On sent qu'elle a été forte même si, à la fin, il en avait marre de cette situation. Il n'a pas souhaité porter plainte et l'affaire en est restée là. Mais elle connaissait les risques d'avoir une relation avec un mineur», poursuit-il en requérant une peine de 4 à 6 mois de prison avec sursis.
Me Caroline Genest va droit au but. Elle plaide la relaxe pour sa cliente promise à une jolie carrière mais qui a tout «bousillé».
«Elle avait, par son métier, des relations d'écoute et de confidences avec les jeunes, explique-t-elle. Et ça crée des liens, des relations amicales avec eux. Mais c'est lui qui l'a cherche, qui l'appelle. Il n'était pas sous pression, il y a eu une attirance réciproque. Une sanction disciplinaire, oui mais pas de sanction pénale pour une relation amoureuse !» L'écart sentimental a été sanctionné de 3 mois de prison avec sursis.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/06/2044297-l-amour-interdit-d-une-educatrice-et-d-un-jeune.html
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