Hérault : au moment de voter, elle apprend qu'elle est décédée
R
ayée des listes électorales pour cause de décès, l'habitante de Mauguio
(Hérault) n'a pu voter au premier tour des présidentielles.
Déclarée décédée le 18 avril, Martine, de Mauguio (Hérault), n'a pu
voter dimanche, lors du premier tour des présidentielles. Et pour cause,
bien qu'ayant reçu sa carte d'électrice, elle avait été rayée par
erreur des listes électorales. Une bévue survenue à la suite d'une
erreur d'homonymie. Une personne décédée à Castelnau-le-Lez (Hérault),
portant le même nom (courant) et prénom que Martine, a été confondue par
l'Insee (1) (Institut national de la statistique et des études
économiques) avec la Melgorienne.
Après la mort, la vie continue...
Une mésaventure peu banale dont Martine se serait bien passée : "Au
début, j'ai pris ça un petit peu à rigolade. Puis finalement, ça touche
quand même très profondément. Et quand on voit les conséquences que ça
peut avoir...". Pour éviter d'être rayée, dans la foulée, des caisses de
retraite, sécurité sociale, compte en banque, Martine a rendez-vous
prochainement au parquet civil du tribunal d'instance de Montpellier
pour "prouver qu'elle est bien vivante". Si sa résurrection
administrative se passe bien, la Melgorienne devrait pouvoir faire faire
une procuration à son mari pour qu'il vote, à sa place, lors du
deuxième tour de la présidentielle. Après la mort, la vie continue.
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