jeudi 17 novembre 2016

Insulté par une piétonne, il la frappe et arrache son téléphone

Un jeune homme de 19 ans vient d'être condamné à 5 mois de prison pour avoir, fin septembre, frappé une piétonne qui lui avait reproché de l'avoir frôlée en voiture
Les insultes, un jeune homme de 19 ans, déjà condamné plusieurs fois et habitué aux murs de la prison de Seysses, ne les a pas supportées. Il a été jugé hier par le tribunal correctionnel de Toulouse pour s'être emporté le 22 septembre 2016 au volant de son véhicule qu'il conduisait sans permis après des insultes proférées à son encontre.
Avenue Henri-Desbals dans le quartier de la Faourette, il frôle une jeune femme qui est en train de téléphoner en traversant la chaussée au niveau du passage piéton. Tout d'un coup, la piétonne s'estimant être dans son bon droit, insulte le conducteur. Furieux, cet homme s'extrait de sa voiture et une altercation s'ensuit. Le conducteur assène des coups de poing à la jeune femme avant, selon les dires de la victime, de lui arracher son collier en or ainsi que son téléphone portable. Pendant ce temps, les amis de l'agresseur masquent puis arrachent les plaques d'immatriculation de la voiture afin d'éviter toute identification de leur copain. La victime est prise en charge par les secours. Le bilan médical fait état de deux jours d'interruption totale de travail (ITT) pour la jeune femme. Sur les vols, le prévenu nie farouchement. Pour les violences, il explique avoir simplement «répliqué à la première attaque» de la jeune femme. Son avocat Me Éric Mouton met en exergue, au cours des débats devant le tribunal, «la faiblesse du dossier» pour demander la requalification du «vol aggravé» en «violences contraventionnelles».

Il ressort libre du tribunal

La procureur de la République, Emmanuelle Yvert, condamne des faits «d'une extrême gravité». Elle regrette qu'au regard du casier chargé du prévenu, ce dernier n'ait pas saisi les avertissements donnés par la justice. Elle requiert 12 mois de détention ainsi qu'une révocation d'un sursis avec mise à l'épreuve, en cours au moment des faits, à hauteur de 4 mois. L'avocat de la défense demande la relaxe pour les faits de vol avant de fustiger la sévérité du réquisitoire pour éviter l'incarcération de son client. Arguments convaincants pour le tribunal qui a condamné le jeune majeur à 5 mois de détention sans mandat de dépôt. Il est sorti libre du tribunal

http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html

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