«Il m'a dit de foutre le camp»
C'est à ce moment-là que Bruno G. rentre chez lui, «il se rend compte qu'il a peut-être fait quelque chose de grave, c'est un pétage de plomb, comme il dit», assure son avocate. Il se terre dans sa maison, où les gendarmes le cherchent. «Il m'a dit de foutre le camp et d'aller chercher la morgue, assure l'adjudant qui était sur place. Puis j'ai entendu des coups de feu à l'intérieur de la maison». Bruno G. sort et rentre dans son domicile plusieurs fois, fusil en main. «La deuxième fois, je crois, il s'est approché de moi, et à 6 ou 7 mètres, je l'ai vu commencer à épauler son fusil. J'ai dit ‘gendarmerie, baissez votre arme' et j'ai tiré dans sa direction sans le toucher. Ça a dû le réveiller», assure l'adjudant. Plus tard, Bruno G. rendra les armes en douceur. «Le gendarme m'a tiré dessus sans sommation, assure de son côté Bruno G. Je ne m'explique pas tout ce que j'ai fait Je ne voulais pas de mal aux gendarmes, je pensais à me tuer. Je buvais beaucoup à l'époque, je ne bois plus du tout.» Le procureur demande notamment un an d'emprisonnement avec un sursis avec mise à l'épreuve. L'avocate, Me Berenguer-Grelet préférant un travail d'intérêt général. Le délibéré sera rendu le 11 juin.http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/23/2110250-l-isle-jourdain-voulait-il-tirer-sur-le-gendarme.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire