vendredi 22 mai 2015

Aude : un restaurateur escroqué par un faux sans-papiers muni d'un faux ticket gagnant au Cash

L'histoire se terminera le 17 septembre 2015 devant le tribunal de Narbonne. Elle a commencé dans cette même ville de l'Aude en fin de semaine dernière. Un quadragénaire français profite de ses origines maghrébines pour se faire passer pour un sans-papiers auprès d'un commerçant La victime tient un restautant chinois. L'escroc l'aborde avec un faut ticket gagnant au jeu Cash, ticket parfaitement imité. Le chiffre de 100.000 euros inscrit sur le petit bout de papier a de quoi attirer la convoitise.
La victime espérait gagner 30.000 euros, elle en perd 10.000
Mais voilà, "l'heureux" possesseur du ticket se présente comme étant en situation irrégulière, ce qui l'empêcherait d'encaisser le gros lot. Il propose donc au restaurateur de l'encaisser lui-même et lui met le marché en main: 30% de la somme pour lui, soit 30.000 euros, avec une caution de 10.000 euros, car le pauvre sans-papiers a peur de se faire avoir par le commerçant. Pour mettre sa victime en confiance, l'escroc (qui est en réalité Parsien), appelle la Française des Jeux avec son portable en montrant le numéro composé au restaurateur. La communication coupe. Et il rappelle aussitôt... en composant le numéro d'un complice qui se faire passer pour un employé de la Française des Jeux. Le complice explique alors qu'un étranger en situation irrégulière ne peut pas, effectivement, encaisser le ticket. Un coup de fil qui finit par emporter la conviction du restaurateur. Ce dernier retire 10.000 euros en liquide et les donne à l'escroc en échange du ticket... qui est bien sûr refusé par le buraliste.
L'escroc berné par sa victime
Seulement, à malin malin et demi. Vendredi dernier, le restaurateur narbonnais retrouve l'escroc et lui propose une autre combine dans laquelle il peut à nouveau gagner 10.000 euros. Cette fois, la naïvieté a changé de camp. Le restaurateur prévient la police... qui arrête finalement l'escroc présumé venu au nouveau rendez-vous fixé.
En garde à vue, l'individu, domicilié en région parisienne, est resté bouche cousue, que ce soit sur les faits ou sur son complice. La police n'ayant pas trouvé trace sur lui du téléphone portable et des 10.000 euros, il a été remis en liberté lundi après-midi... mais avec une convocation devant le tribunal de Narbonne le 17 septembre. Alors, viendra? Viendra pas? 
 

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